Cochrane – La Sarre : un sentier, deux expériences

par bobby.gagnon / Avr 28, 2016
Cochrane – La Sarre : un sentier, deux expériences

En août 2015, Bobby Gagnon, Guylaine Tremblay, leur fils de quatre ans et deux amis ont décidé de charger leur côte à côte et de faire le parcours Cochrane-La Sarre, dont ils avaient abondamment entendu parler. Ce trajet de 200 km à l’aller (qu’on peut aussi faire en moto d’aventure) leur a permis de passer une belle fin de semaine en famille. Voici ce qu’il a à en dire…

À l’aventure, du Nord-est ontarien à l’Abitibi

On a décidé de faire le trajet Cochrane-La Sarre – environ 200 km – en août dernier. On est partis en famille, accompagnés de deux amis. On a stationné nos camions à Cochrane, puis on est partis.

On a aimé ça ! Tout au long du parcours, on suit d’anciens sentiers et des nouveaux. Les conditions étaient excellentes. C’était sec, il y avait très peu d’obstacles.

Même si le sentier est pas mal utilisé, il est en bonne condition. Sur presque 200 km, il y a peut-être un kilomètre qui est abimé. Mais il est très l’fun ! Il n’est pas difficile à traverser. C’est juste moins vite qu’ailleurs dans le sentier.

Ce sentier-là peut plaire à n’importe qui.

Un des ponts de la rivière Abitibi. Les Gagnon-Tremblay ont dû le contourner. Ils en ont profité pour explorer un peu! Photo : Guylaine Tremblay

Un des ponts de la rivière Abitibi. Les Gagnon-Tremblay ont dû le contourner. Ils en ont profité pour explorer un peu! Photo : Guylaine Tremblay

Un sentier, deux expériences

En Ontario, on longe longtemps la rivière et le lac Abitibi. On voit des petites cabines, des grands lacs, beaucoup d’animaux. Le paysage est beau, c’est plaisant. C’est de la nature sauvage. On a vu un orignal, beaucoup de pistes d’ours. Il a fallu sortir la chainsaw une fois : il y avait eu de grands vents quelques jours avant. Deux, trois gros arbres étaient tombés. On les a clairés et on a pu continuer.

Au Québec, c’est un paysage totalement différent. Il y a des sentiers qui passent sur des terres privées, il y a souvent des clairières et des panneaux qui disent que des animaux pourraient traverser, d’un champ à l’autre. Là, on voit des vaches !

Outre le décor, la différence entre les portions ontarienne et québécoise du sentier, c’est le type de gestion. Du côté québécois, les sentiers hors route sont identifiés et entretenus. Ça prend un droit d’accès, d’ailleurs.  On peut faire plusieurs kilomètres en une heure.

Un sentier, deux expériences! Photo : Guylaine Tremblay

Un sentier, deux expériences! Photo : Guylaine Tremblay

En Ontario, j’ai déjà vu faire 5 km en une journée. Il y a des obstacles. Ça prend une chainsaw et un winch.

On peut faire du off road, donc pousser un peu plus loin l’expérience que lorsqu’on est dans des sentiers entretenus. C’est un peu plus rough, un peu plus bouetteux. Ça nous donne l’option d’aller jouer, d’aller essayer ta machine, de tester ce que tu es comme chauffeur.

C’était plaisant pour nous de voir ce qui se fait au Québec, et c’est certainement aussi intéressant pour les Québécois de voir quel type d’expérience on peut vivre de notre côté.

Ça marche des deux bords

On a décidé de faire de notre randonnée une fin de semaine de side-by-side. On a fait ça tranquillement. On a couché en Abitibi. Le motel où on était était accommodant pour les quatre-roues et les side-by-side. Ils nous ont loué un garage fermé, barré. On a pu reculer sans tout sortir : les chainsaws, les cannisses à gaz, les coolers… Puis on est retournés chez nous, à Kapuskasing, le lendemain. Ça nous a pris 3 h 30, environ.

Mais on peut vraiment vivre l’équivalent en partant de La Sarre ou de l’Abitibi et coucher à Cochrane ! Il y a beaucoup de lieux d’hébergement. Vous n’avez qu’à visiter la page de la communauté pour le voir!

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