Décrocher dans les sentiers de Kapuskasing

Depuis son enfance, Bobby Gagnon circule dans les forêts avec son père et son grand-père. Dès qu’il a eu la chance de s’acheter un quad, il l’a fait. Et il n’a jamais arrêté. Aujourd’hui, il part presque toutes les fins de semaine en promenade dans son côte à côte avec sa conjointe Guylaine Tremblay et son fils, souvent avec son père. Ils retournent inlassablement dans les sentiers de quad-VTT autour de Kapuskasing. Il faut dire qu’ils ont l’embarras du choix ! On lui laisse la parole…

Début mai, les gens de Kapuskasing se lancent dans les sentiers. Je pense que le quatre-roues ou le side-by-side a un effet thérapeutique, ça relaxe. On oublie le travail et on s’amuse, sans s’inquiéter pour les enfants. En plus, avec la nuit qui tombe à 10 h, à la fin du mois de juin, on a l’occasion de profiter pleinement des sentiers.

Ce que j’aime, c’est qu’on n’a pas besoin d’aller loin, ni de partir pour la journée, ni d’aller dans des sentiers. On peut partir une demi-heure, une heure, ça fait encore une belle randonnée.

Les sentiers que j’aime

Dans la région de Kapuskasing, on peut partir le matin à l’aventure, pour la journée. Des fois, on a une destination en tête. Par exemple :

• on part de Kapuskasing et on va en side by side à Moonbeam ou à Val Rita.
• On peut faire une petite sortie, longer la rivière, aller à Sturgeon Falls [Spruce Falls, selon les cartes] pour voir les chutes. Le terrain est difficile pour se rendre, mais c’est d’une pareille beauté !
• On aime aussi prendre le vieux pit à Barriault.
• Il y a toutes sortes de sentiers qui s’ouvrent, toute l’année, dans ce coin-là. Quelqu’un ouvre de vieux buchers. On peut passer la journée là-dedans.

Il y a plein de places où aller. En plus, tous les sentiers dans la région de Kapuskasing sont plaisants. Ils permettent de faire off road, donc on vit un peu plus d’aventure que des sentiers entretenus. C’est un peu plus rough, un peu plus bouetteux. Ça nous donne l’option d’aller jouer, d’aller essayer ta machine, de tester ce que tu es comme chauffeur. Il y a des obstacles. Dans certains sentiers, ça prend une chainsaw et un winch.

De la boue à souhait! Mais pas dans tous les sentiers, bien sûr! Photo : Guylaine Tremblay

Ce qu’on fait pendant la journée de randonnée

Ce qu’on préfère, quand on a la journée pour faire du quatre-roues, c’est de partir avec un diner et de trouver un pit où l’on peut se baigner. On mange des sandwichs, on fait un petit feu et on revient en soirée.

Ce genre d’expérience calme beaucoup les gens, et c’est ce qu’on aime. Les gens qui ont un emploi difficile partent quelques heures, ils décrochent, tout le monde est calme. Les enfants s’amusent et ils apprennent beaucoup. Et ce n’est pas inquiétant pour les parents, parce qu’il n’y a pas beaucoup de trafic parce que le terrain de jeu est immense. À cinq ans, notre garçon commence à reconnaitre les pistes d’animaux, les arbres. Il cherche les bourgeons, au printemps.

Les Gagnon-Tremblay n’ont pas besoin de chalet : ils ont un côte à côte! Photo : Guylaine Tremblay

C’est pour ça qu’en avril, on commence à se préparer pour la saison. Si on est chanceux, on peut continuer jusqu’aux premières semaines de novembre. Il faut alors être bien habillé. D’ailleurs, lorsqu’on part en randonnée, on s’assure d’avoir :

• une chainsaw et un bon winch,
• beaucoup de breuvages, plus que ce dont ils ont besoin,
• quelque chose à grignoter, même s’ils partent juste pour une heure et
• une trousse de premiers soins.
• Je le répète : il faut que tout le monde soit bien habillé.

Je vous encourage à partir à l’aventure. Si vous voulez voir quelque chose de précis, je peux vous aligner. Il n’y a pas de cachette. C’est tellement beau, on veut partager ça. Amenez-vous, et bienvenue chez nous !

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