La rivière, jusqu’à Thunder House
Si on veut voir de magnifiques paysages et relever des défis, il faut se rendre aux chutes Thunder House dans un trajet sur rivière. De Hearst aux chutes Thunder House, il faut prévoir environ deux heures de randonnée. Il y a des rapides, parfois un peu d’eau claire, il faut passer dans le bois, monter quelques côtes. Il y a des journées où le parcours donne plus chaud que d’autres, mais quand on arrive à destination, on relaxe : on mange, on admire les chutes, on prend des photos. Il y a même un landing pour aller voir de plus près la chute Thunder House.
Deux rivières, de magnifiques chutes
On peut atteindre les chutes en empruntant la rivière de Hearst (la Mattawishkwia) ou la Missinaibi, à Mattice. La Missinaibi est large et droite. Elle n’est pas difficile à naviguer, quand on course. S’il y a beaucoup de neige, on fait plus de carving, on peut faire de la haute vitesse, mais il faut ralentir parce qu’il y a souvent des rapides. Sur la Mattawishkwia, la première section est vraiment flat, on peut courser entre chums, se challenger à haute vitesse. Il y a plus de crushes là que sur la Missinaibi.
Bien sûr, les rivières ne sont jamais pareilles, d’une année à l’autre. Même d’une semaine à l’autre, le parcours peut changer. Des fois, il y a beaucoup d’ice breaks, on passe à cinq pieds de l’eau. Ça prend des studs. D’autres fois, il y a beaucoup de neige et on ne voit pas les roches qui ressortent.
À fond la caisse
La région et ses parcours en rivière se distinguent pour les courses qu’on peut y faire. Entre motoneigistes, on se pousse l’un l’autre pendant des milles et des milles dans la neige molle. On a la possibilité de faire de longues distances à fond sur la rivière. Souvent, les belts sautent parce qu’on ne donne pas de break à nos machines.
Mais si on veut relaxer, c’est aussi un bon parcours. On peut enjoyer la nature. Des fois, on voit des orignaux, des lynx qui sautent dans le bois, des pistes, des carcasses…
Pas que de la rivière
Comme les canoteurs qui parcourent les grandes rivières de la région, il faut parfois passer dans des portages. Quand on est le premier, ça prend une hache et une petite scie pour frayer son chemin parce qu’il y a des arbres qui tombent. Ce sont de vraies trails de portage et on vient à bout de les ouvrir. En prime, ça aide les canoteurs pour la saison d’ensuite.
Puis, on arrive à Thunder House. C’est le début d’une descente impressionnante de la rivière Missinaibi. Il y a deux bons portages : Thunder House et Hell’s Gate. Si on se rend à Hell’s Gate, il y a une autre bonne descente et on aperçoit la Missinaibi dans le fond de la gorge. Au printemps, ça doit être très bruyant. Les rapides sont trop longs pour aller voir les chutes à leur pied, mais on peut voir la drop par le côté.
Bien sûr, faire de la motoneige sur les rivières comporte des risques. Il faut être bien préparé. Ne prenez pas de risques, lisez cet article avant de décoller !