Ce qu’on aime faire à Kapuskasing
Vous venez explorer les 200 km de sentiers de quad et de VTT de Kapuskasing – les sentiers de quatre-roues, comme on dirait, chez nous. Vous vous promenez, par-ci, par-là, et vous découvrez une jolie communauté, avec des rues bordées d’arbres et de beaux parcs.
Comment bien profiter de votre ville hôte, même si ce n’est qu’en quelques heures ?
Dans sa page Facebook, la Ville de Kapuskasing a sondé ses concitoyens : qu’est-ce qui fait la renommée de Kapuskasing? Voici ce que les Kapuskois préfèrent de leur « ville modèle » (et découvrez l’origine de son surnom) !
La Boulangerie
Bonne première au sondage : La Boulangerie ! Avec ses galettes à la mélasse, ses contenants de bines, ses pains ménage, ses beignets aux pommes, ses biscuits, elle n’a rien à voir avec la boulangerie française classique. En franchissant la porte, à l’angle des rues Queen et Byng, vous serez projeté dans une cuisine bien canadienne française, au sens le plus traditionnel du terme.
On sent tout l’amour des propriétaires – de fiers et combien sympathiques francophones – dans les produits boulangés, en particulier les cream puffs. Comment les décrire ? Tirons les choses au clair : ils n’ont rien à voir avec le chou à la crème, même si on les appelle parfois comme ça. On parle plutôt d’un beignet léger, avec un glaçage blanc à teneur très élevée en sucre. Alerte aux non-initiés, amateurs de sucre : mais après quelques bouchées, vous ressentirez les effets du sucre sur votre rythme cardiaque, mais vos papilles en demanderont plus. Sachez que les habitués peuvent en manger trois pour déjeuner. Si c’est trop pour vous, optez pour le monkey bread ou les carrés aux dattes.
La Boulangerie est un incontournable pour bien des anciens résidants de Kapuskasing en visite. C’est aussi une bonne occasion d’aller chercher des pains pour vous faire des sandwichs à manger en route, quelques biscuits pour le dessert ou des croissants jambon-fromage.
Les festivals
On aime faire la fête, par ici ! Les Kapuskois se vantent d’ailleurs d’organiser la plus grosse St-Jean en Ontario. C’est un rendez-vous annuel au centre sportif, avec les spectacles de grands de la pop et du rock comme Éric Lapointe, Garou, Marie-Mai, Offenbach, Marc Dupré…
Plusieurs activités ont aussi lieu dans le parc Riverside, populaire pour son pavillon, ses tables à pique-nique et ses jeux d’eau. La population s’y rassemble aussi pendant le Festival du patrimoine des bûcherons, qui a lieu fin juillet, et qui devient un grand rassemblement communautaire. Si vous voyez un attroupement, c’est la foule qui encourage les bûcherons amateurs en pleine compétition. Ça relève des Olympiques. Enfin, presque.
L’histoire de la Ville
Les Kapuskois sont attachés à l’histoire de leur ville ; ils en sont fiers. En plus, on peut en voir des traces, encore très évidentes.
Kapuskasing a d’abord été un important camp de prisonniers de guerre, de 1914 à 1919. Les ressortissants ukrainiens et allemands y ont défriché le site actuel de la ferme de démonstration, sur les berges de la rivière. Un cimetière et un monument leur sont d’ailleurs consacrés. La ferme, autrefois consacré à la recherche agricole et bovine, demeure une fierté locale.
De l’autre côté de la rivière, l’usine a aussi une histoire étonnante et a été à l’origine de la fondation de Kapuskasing. Construite dès 1918, elle a été, de 1928 à tout récemment, la principale productrice du papier du journal New York Times jusqu’à récemment.
À la demande du gouvernement de l’époque, la forestière a tracé le plan d’urbanisme de la ville pour éviter l’émergence d’une ville champignon – et ainsi en faire une ville modèle. Inspiré par le mouvement Garden City, le développement urbain prévoyait de nombreux espaces verts, d’où est né le parc Riverside, les rues bordées d’arbres, le carrefour du centre-ville, banalement appelé le Cercle, et le design circulaire dans ce secteur de la ville.
Aujourd’hui, on aime savourer une crème glacée du temps au centre de ce Cercle, jouer au parc d’eau. Le studio de yoga déplace même ses activités dans le parc, l’été.
La proximité de la nature
Si vous partez en quad dans les sentiers de Kapuskasing, vous constaterez que la ville s’est taillé une place en pleine forêt. C’est d’ailleurs une des choses que les gens d’ici préfèrent. L’air y est pur, il y a des sentiers de randonnée et des chemins forestiers qui permettent facilement de s’échapper du quotidien.
En plus, avec l’absence de pollution par la lumière, on peut observer des étoiles – des centaines, des milliers d’étoiles, lorsque le ciel nocturne est dégagé. Avec de la chance, même, des aurores boréales, qu’on admire dans les quartiers résidentiels quelques fois par année.
Les Kapuskois pratiquent beaucoup la chasse et la pêche. N’hésitez pas à amener votre canne. Vous vous procurerez des appâts dans les dépanneurs, qui affichent clairement s’ils vendent des « minnows » – des ménés. Vous y trouverez aussi un permis de pêche temporaire qui vous permettra de pêcher l’esprit tranquille, en respectant la loi !
À Kapuskasing, on aime pêcher! Photo : CDÉ de Kapuskasing
La bouffe et la musique
On aime profiter de la vie, à Kapuskasing.
C’est peut-être pourquoi les artisans sont nombreux. Outre la Boulangerie, on peut goûter aux fromages de la Fromagerie, ouverte à l’été 2015, qui produit du fromage en grains ainsi que des fromages de type tomme, cantal, camembert aux noms des grandes rivières de la région.
Les musiciens aiment aussi s’arrêter à la Lutherie Dubosq, à deux pas de la Boulangerie, et gratter une guitare. Peut-être les croiserez-vous, en soirée, sur la scène de la Sunshine, sur la rue O’Brien. Avant de vous y rendre, passez par le restaurant Le Kaprice. Les gourmands se gâtent parfois en allant à ses soirées de pâtes, où ils composent leur assiette à leur goût, en se présentant à la table où les attend le chef.
Vous vivrez alors une expérience réellement kapuskoise ! Découvrez la collectivité en cliquant ici!